Eleveur de chiens de pied à sanglier


A propos de l'Élevage du Mas

La passion du chien de pied vient certainement de « l’épreuve » à laquelle se confronte le conducteur lorsqu’il part seul avec son chien en quête d’un « pied » qui le mènera ou pas à son but.

Le chien de pied : une aventure en duo

Après des kilomètres parcourus, des égratignures, des épines plantées ici et là, de la fatigue, de l’espoir, du désespoir…. Soit il reviendra avec une certaine fierté propre à chaque individu, bien évidemment, avec la promesse d’une belle chasse l’après-midi. Néanmoins, il y aura aussi une certaine angoisse d’avoir commis une erreur sur le rapproche ; au quel cas il n’y aura pas de chasse et ce sera une grande déception et beaucoup de questions sur le travail du matin avec le chien, échec souvent très formateur… Soit ce sera, avec un peu d’amertume, qu’il n’annoncera aucun « pied ».

Cette passion, elle vient certainement de ce challenge entre la recherche de la voie d’un coté, et le duo « chien  / conducteur » de l’autre. Ceci est assorti de la réussite ou pas de la chasse que le conducteur pourra déclencher. Le regard de ses collègues sur ces « prestations » n’est pas anodin non plus. Il y a chez les gars qui font le pied une certaine compétition. Elle se fait généralement entres copains certes et reste souvent très sympathique, il le faut, mais quand même, tout le monde se prend au jeu.

Chien de pied VS chien rapprocheur

« Un chien de pied » peut avoir des qualités similaires à « un chien rapprocheur ». Elles se caractérisent par une finesse de nez, de l’intelligence, de la patience, de la ténacité, «  d’une créance » sur le sanglier de naissance de préférence, d’une focalisation sur son travail de recherche, d’une régularité quotidienne et enfin d’une sorte d’obsession inconditionnelle pour le sanglier. Ce n’est certainement pas exhaustif mais c’est le minimum pour obtenir un très bon chien.

Le chien rapprocheur devra en outre être résistant. Il devra « s’accorder » en meute, savoir faire le ferme, ne pas être dissipé par son environnement, faire preuve d’une concentration extrême mais aussi collective sur la voie. Il est plus confronté aux erreurs et aux réussites du groupe.

Pour revenir au chien de pied, il pourra être plus individualiste et profiter, lorsqu’il le faut, de l’aide du conducteur, c’est « le savoir  communiquer » avec son maître . Ceci permettra avec le temps de pouvoir « annoncer », « dater » si possible, « détricoter » des voies complexes, etc.

Cependant, je trouve que la qualité faisant invariablement la différence, c’est le caractère infaillible de détecter « la croisée » de voie, même très très froide. Sans aucune aide, sans aucun indice, malgré la fraction de seconde de l’instant à la perpendiculaire d’un chemin par exemple, le chien doit vous montrer à sa manière, mais sans ambiguïté, la voie du sanglier.
C’est au conducteur de juger après cette information s’il poursuit ou pas, pas au chien !

Le chien de pied : des qualités innées

Beaucoup de choses sont malheureusement ou heureusement innées. L’apprentissage améliore des qualités particulières surtout dans la communication chien / conducteur, phénomène souvent sous-estimé pour le futur du chien. La finesse de nez également avec l’âge, la capacité à ne pas perdre la voie même dans des conditions difficiles, « l’annonce » arrivent souvent avec l’expérience et la pratique.
Cependant, il me semble que les bons chiens possèdent ces qualités dès le départ. En réalité, ils ne les apprennent pas . C’est ma théorie mais ce n’est pas non plus un dogme.

En conclusion, c’est en effet difficile à accepter, dans la plupart des cas, le conducteur sera responsable du développement des qualités de son chien ou au contraire du fait qu’il ne va pas progresser, voir devenir de plus en plus perfectible.

Si vous avez des questions sur mes chiens de pied à vendre, n’hésitez pas à me contacter.

Chasse chien de pied
chasse avec chien de pied